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 Facteurs de risque

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Les facteurs de risque cardio-vasculaires

LE DIABETE INSULINODEPENDANT

Définition, Quelques explications, Circonstances de découverte, Diagnostic positif
Les complications
Pronostic, Traitement, Conclusion



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LES COMPLICATIONS

les complications évolutives dominent la maladie, en particulier les complications cardiovasculaires.

1 - Les complications métaboliques aiguës du diabète

Les hypoglycémies, fréquentes et parfois graves, sont la conséquence d'un excès d'insuline ou d'un manque relatif de glucides par manque d'apport ou effort physique non-compensé.

Des causes toxiques (alcool) ou médicaments (aspirine, béta-bloquants) peuvent les déclencher. L'éducation du patient est la principale mesure de prévention.

2 - Les complications vasculaires et cardiaques

Elles sont conditionnées par la non-équilibration au long cours de l'hyperglycémie, et doivent être dépistées au plus tôt.

De très nombreuses études ont démontrés que les personnes qui présentent un diabète ont un risque cardiovasculaire bien supérieur à ceux qui n’ont pas de diabète.

Les complications du diabète portent à la fois sur les artères, de gros calibres comme l’artère aorte et ses branches (artères des jambes…) mais aussi sur les artères de plus petits calibres telles que les artères des reins et des yeux (rétine).

Le cœur est également très atteint par le diabète, qui provoque une authentique maladie du muscle du cœur (le myocarde) mais aussi une maladies des artères du cœur (les artères coronaires).

a - L’atteinte des artères de petit calibre

Elle est ubiquitaire mais n'a de traduction que dans 3 territoires particuliers: la rétine, le rein et l'appareil neurologique:

* La rétinopathie diabétique: en moyenne après 10ans d'évolution, atteint 90% des patients après 20 ou 30 ans.

L'examen ophtalmologique d'un diabétique comporte une acuité visuelle, une vision des couleurs, un examen à la lampe à fente du segment antérieur et du cristallin à la recherche d'une cataracte, une ophtalmoscopie après dilatation à la recherche d'une rétinopathie, une mesure de la pression oculaire à la recherche d'un glaucome. Après 5ans d'évolution, l'angiographie à la fluorescéine est obligatoire et sa fréquence ultérieure dépend des résultats observés. Elle permet le dépistage précoce des lésions.

* La néphropathie diabétique (atteinte du rein): maximale au-delà de 10 à 15 ans d'évolution et n'atteint au maximum que 40% des patients. Elle est dépistée par le dosage des protéines dans les urines (protéinurie) excrétées durant 24 heures (protéinurie des 24 heures).

Elle est la cause principale d'insuffisance rénale chronique en pays industrialisés.

* La neuropathie diabétique (atteinte des nerfs par le diabète): moins 50% des patients au-delà de 25 ans d'évolution.

- Les multinévrites sont les plus fréquentes. Il s'agit d'une atteinte des membres inférieurs bilatérale et symétrique, à prédominance et début distaux. L'atteinte est surtout sensitive avec baisse de la sensibilité profonde. L'atteinte motrice est discrète et tardive avec paralysie et atrophie des muscles interosseux. L'atteinte de la sensibilité subjective est encore plus tardive consistant en des fourmillements ou plus rarement en des brûlures intolérables.

- L'atteinte très variable du système nerveux autonome est retrouvée dans 20 à 40% des cas et peut concerner plusieurs appareils. Il peut s'agir d'une hypotension orthostatique ou d'une tachycardie de repos. Ailleurs, c'est une hypersudation au cours du repas, ou une diarrhée. Ce peut être aussi des besoins impérieux d’uriner et des troubles sexuels. Enfin peuvent se rencontrer des troubles oculaires.

b - L’atteinte des artères de gros calibres : première cause de mortalité chez le diabétique.

La macroangiopathie (atteinte des artères de gros calibre) est caractérisée par une fréquence deux à trois fois plus élevée que chez le patient non diabétique, une survenue plus précoce et des lésions artérielles plus diffuses. Les facteurs de risque cardiovasculaire doivent être recherchés et combattus.

* L'insuffisance coronaire (défaut d’apport en sang au niveau du muscle du cœur, par l’intermédiaire des artères du cœur, les artères coronaires).

L'angor (angine de poitrine) et l'infarctus du myocarde sont plus fréquents chez le sujet diabètique par rapport au sujet non-diabétique. La particularité chez le sujet diabétique est que l’angor ou l’infarctus du myocarde sont souvent relativement ou totalement indolores.

Le pronostic d’un infarctus du myocarde est moins bon chez un sujet diabétique par rapport à un sujet non-diabétique, principalement en raison de l’atteinte myocardique "pure" due au diabète.

* L'artériopathie (maladie des artères) des membres inférieurs.

L'atteinte des artères des membres inférieurs est plus diffuse que dans la population non diabétique et justifie ici aussi d'un dépistage systématique par une échographie-doppler artérielle. Une médiacalcose, calcification de la média (tunique moyenne des vaisseaux sanguins pourvue de muscle) visible sur une radiographie et sans conséquence sur la dimension de la lumière artérielle, lui est souvent associée.

3 - Les complications infectieuses

Les infections bactériennes pulmonaires, ORL, stomatologiques, de la peau et génitales doivent être dépistées en cas de déséquilibre inexpliqués du diabète (hyperglycémie).Les patients diabétiques bénéficient de la vaccination contre la tuberculose et la grippe. Les infections mycosiques par pied d'athlète ou infection génitale sont fréquentes.

Les infections urinaires représentent un problème particulier. Fréquentes et parfois asymptomatiques, elles doivent être recherchées systématiquement particulièrement chez les femmes ayant déjà eu des épisodes antérieurs. Ce peut être une cystite ou une pyélonéphrite aigue.

4 - Le pied diabétique

C'est une complication à part du fait de la multiplicité des facteurs en cause et d'un pronostic tout à fait différent. En effet, il résulte de l’atteinte des nerfs et des vaisseaux sanguins. La déformation du pied diabétique conduit à un appui sur des zones non-adaptées à cette fonction à l'origine de maux perforants ou d'ulcères diabétiques.

Chers lectrices, chers lecteurs,

De manière à améliorer la prise en charge du diabète insulino-dépendant, l’équipe médicale e-Cardiologie vous propose de remplir le questionnaire suivant.

Vous serez informés par e-mail de la parution des résultats de l'enquête.

Par avance, nous vous remercions de votre participation.

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1 - Depuis combien de temps avez-vous un diabète insulino dépendant?

moins de 6 mois

entre 6 mois et 1 an

entre 1 et 2 ans

entre 2 et 5 ans

plus de 5 ans

2 - Disposez-vous à la maison d’un appareil de mesure automatique du taux de glucose dans le sang?

oui        non

3 - Quel est votre traitement actuel?
4 - Avec ce traitement, vos glycémies sont-elles le plus souvent:

inférieures à 1,4 g/l

entre 1,4 et 1,6 g/l

entre 1,6 et 1,8 g/l

entre 1,8 et 2 g/l

supérieures à 2 g/l

5 - Vos doses d’insuline sont adaptées aux glycémies...

tous les jours

tous les 2 jours

entre tous les 3 jours et 1 semaine

toutes les semaines

entre 1 semaine et 1 mois

tous les mois

plus

6 - Suivez-vous régulièrement votre régime alimentaire anti-diabétique?

oui        non

Merci d'avoir participé à notre enquête!


Dernière modification de cette fiche : 25/08/2008


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